La vieillesse, même si elle rime souvent avec une vie pleine d’expériences, se traduit aussi par de nombreux changements, à la fois physiques et psychologiques.
Ces changements peuvent apporter certaines difficultés dans la vie quotidienne et rendre une personne plus dépendante.
À mesure que les années passent, les personnes du troisième âge se retrouvent en effet progressivement dans une condition d’incapacité plus ou moins marquée.
Les tâches autrefois accomplies toutes seules, ne sont plus possibles sans aide : on parle alors de perte d’autonomie.
Il est malheureusement fréquent que la vieillesse s’accompagne d’une réduction des fonctions cognitives et de l’apparition de la dépendance.
Mais est-ce pour autant une fatalité ?
Dans cet article, nous aborderons les conséquences de la perte de l’autonomie et les moyens à mettre en place pour diminuer son impact au maximum.
La perte d’autonomie est-elle une fatalité ?
S’il est vrai que dans la majorité des cas, les personnes qui prennent de l’âge perdent en autonomie, les progrès médicaux et une prise en charge efficace permettent de croire que la perte d’autonomie n’est pas une fatalité.
En réalité, il est bien possible de vieillir sans devenir totalement dépendant car la perte d’autonomie observée chez les séniors est plus liée aux maladies de la vieillesse qu’à l’âge en lui-même.
Ainsi, pour limiter au maximum la dépendance, il est notamment indispensable de miser sur la prévention, qui commence par une bonne hygiène de vie depuis la jeunesse.
Quelles sont les causes et conséquences de la perte d’autonomie chez la personne âgée ?
S’il est évident qu’avec l’âge, on devient moins autonome, la survenue de cette perte d’aptitudes pourrait s’expliquer par plusieurs facteurs.
En premier lieu, on pourrait évoquer entre autres, les douleurs articulaires de plus en plus fréquentes chez les personnes âgées. Elles sont elles-mêmes source de kinésiophobie et induisent la peur de bouger chez les séniors.
Une deuxième cause courante est l’affaiblissement du système nerveux. De là, naissent des déficiences – Alzheimer, Parkinson, etc. – qui occasionnent la dépendance chez la personne âgée.
Les causes sont donc diverses et les conséquences sont non-négligeables, d’autant plus qu’elles touchent plusieurs aspects.
Lorsqu’on est très âgé, l’organisme fonctionne au ralenti. On exécute alors les activités journalières comme l’alimentation, par exemple, avec beaucoup de lassitude.
Des conséquences physiques et sociales importantes
À côté de cela, on peut aussi évoquer la perte de l’appétit, qui elle aussi, est une conséquence de la dépendance.
Dénutrition, faiblesse et usure jouent enfin le rôle de catalyseur des difficultés à se déplacer vécues par le sénior, dans ces conditions.
Cela ouvre facilement la porte à des habitudes telles que l’isolement, notamment à cause de l’affaiblissement de l’ouïe, qui chasse l’envie de converser avec autrui.
Il est ainsi très facile pour la dépression et l’anxiété de s’installer, se manifestant par l’apathie, le désintérêt et la fatigue importante…
Quelques solutions pour éviter ou amoindrir la perte d’autonomie
Pour prendre en charge les personnes fortement dépendantes, divers moyens peuvent être mis en œuvre. Toutefois, l’environnement immédiat occupe une place de choix dans les processus de soin et il peut s’agir du domicile ou encore de la maison de repos.
Par ailleurs, qu’importe le choix de l’environnement désiré pour le senior, les mesures de prise en charge devront stimuler l’autonomie de la personne âgée.
Pour y arriver, voici quelques notions de base à mettre en place :
Les pratiques d’une activité physique régulière. Elle permet de prévenir les raideurs articulaires et l’atrophie musculaire menaçant la mobilité de la personne âgée. Il est encore plus bénéfique de réaliser ces activités physiques et sportives en groupe. L’ambiance ainsi créée, encourage davantage les personnes âgées à la régularité des exercices. Le choix des exercices est varié. Il est possible de réaliser des promenades, de faire les marchés, ou encore de faire du jardin.
Quand les risques de chute deviennent élevés, il est préférable de fournir une canne ou un déambulateur au senior. Son espace immédiat doit être également adaptée à sa condition afin qu’il puisse de déplacer sans obstacles extérieurs. Il faut selon le cas poser la rampe pour les escaliers, installer des fauteuils confortables ou un lit sur mesure. Tout ceci pour faciliter les déplacements. Des ateliers sont organisés dans les centres spécialisés à cet effet.
Dans le cas d’une personne âgée alité, les soins infirmiers et médicaux doivent être observés. Cette assistance lui apporte de l’aide pour le ménage, mais surtout pour les toilettes. Cela constitue aussi un regard professionnel qui indiquerait aux proches l’état évolutif de la personne âgée, en plus des conseils essentiels à sa santé.
En définitive l’entourage se doit de détecter les signes annonciateurs de la perte d’autonomie chez le senior. Cela permettra de prendre les mesures essentielles à temps, en vue d’améliorer les conditions de vie de ce dernier.