L’habitat participatif est un mode de logement qui permet à des groupes de personnes de vivre ensemble et de partager un même mode de vie. Il s’agit donc d’une excellente alternative aux personnes âgées qui souhaitent échapper à la solitude. Toutefois, elle ne convient pas aux personnes dépendantes. Découvrez donc dans cet article toutes les informations utiles à connaître sur l’habitat participatif pour les séniors.
L’habitat participatif pour les séniors : en quoi cela consiste ?
L’habitat participatif est une alternative aux maisons de retraite ou aux autres centres d’accueil des personnes du troisième âge. En fonction de leurs centres d’intérêt, ces dernières peuvent sélectionner les personnes avec qui elles souhaitent concevoir un logement à partager.
Cela consiste donc à acheter un terrain, à établir le plan en fonction des besoins de chacun, à trouver le financement nécessaire et à réaliser les travaux. Toutefois, elles ont aussi la possibilité d’acheter ou de louer un appartement ou une maison ensemble, avec des espaces communs.
Si vous recherchez un habitat participatif sénior, vous pouvez déjà vous inscrire sur une plateforme qui permet de mettre en relation les personnes ayant des points en commun.
Comment accéder à un habitat participatif sénior ?
Les séniors sont de plus en plus séduits par l’habitat participatif. Les demandes allant dans ce sens sont donc de plus en plus élevées. C’est pourquoi il est moins difficile d’accéder à ce type de logement.
Vous avez donc la possibilité de rejoindre un projet en cours ou vous pouvez aussi choisir de constituer votre propre groupe. Il est également possible d’intégrer un projet plusieurs années après sa mise en œuvre. Dans ce cas, des conditions d’adhésion sont généralement fixées pour les nouveaux membres.
Il existe de nombreux projets d’habitats participatifs pour les séniors dans toute la France. Pour trouver un projet dans votre région, vous pouvez vous adresser au mouvement national de l’Habitat Participatif. Par ailleurs, il convient de préciser que l’habitat participatif est juridiquement encadré par la loi Alur du 24 mars 2014.
De ce fait, lorsque vous choisissez d’intégrer ou de mettre en place un projet, vous devez faire attention à toutes les spécificités. Il est d’ailleurs recommandé de faire appel à un professionnel pour vous assister dans vos démarches.
Le point sur les avantages et les limites du logement participatif pour les séniors
L’habitat participatif présente à la fois des avantages et des inconvénients pour les séniors. Les principaux avantages sont liés à la possibilité offerte à ces derniers de concrétiser un projet adapté à leur besoin tout en minimisant les coûts.
Ils ont aussi la possibilité de partager des moments agréables et de tisser des liens avec d’autres personnes de leur âge. En effet, même si le logement dispose de parties privatives, il existe des parties communes comme la salle de séjour, la cuisine et le jardin qui vous obligent à partager vos passions avec les autres.
Toutefois, vivre en groupe nécessite en règle générale un certain niveau d’entente et une organisation parfois complexe. De plus, contrairement aux maisons de retraite, vous ne bénéficiez pas d’une assistance pour vos travaux. Il faut donc être suffisamment autonome pour vivre dans un logement partagé.
