Le 1er octobre 2019, le Plan Epargne Retraite (PER) a été mis en application afin de réunir les produits d’épargne retraite existants, individuels comme collectifs, afin de les rendre plus compréhensibles pour les épargnants. Dans le temps, le PER s’avère être un des meilleurs investissements et remplacera le PERP, le Madelin, le PERCO et l’article 83.
Au moment de la retraite, l’épargne peut s’avérer très utile et bénéficier d’avantages fiscaux. La mise en place d’un Plan d’Epargne Retraite (PER) s’effectue parfois sous forme de contrat d’entreprise, ce qui restreint le choix et la liberté quant à l’optimalisation du produit.
Comment gérer son Plan d’Épargne Retraite ?
Le Gouvernement a mis en place une option de base permettant à chaque épargnant d’avoir un Plan Epargne Retraite géré sur-mesure. Cette option consiste en une gestion pilotée, où le gestionnaire prédéfinit le profil de risque de l’épargnant (prudent, équilibré ou dynamique). Ainsi, les versements sont placés sur des supports adaptés et les risques sont réduits à mesure que l’épargnant s’approche de sa retraite. L’épargnant n’a pas à s’inquiéter de son PER, car son gestionnaire le gère en autonomie.
L’épargnant peut opter pour la gestion libre et ainsi avoir un contrôle sur ses placements. Il peut alors faire des recommandations à son conseiller en gestion de patrimoine concernant les investissements à faire dans son Plan Epargne Retraite. Les options de gestion pilotée et de gestion libre sont modifiables à tout moment durant la durée de vie du PER.
Vous avez la possibilité de gérer votre PER vous-même, pour cela il faut connaître les marchés financiers. Si vous ne diversifiez pas vos placements en unités de compte, vous pouvez gérer votre PER de manière autonome, en choisissant des fonds en euros.
Si vous souhaitez plus d’informations, sur la gestion de votre PER, n’hésitez pas à consulter un guide dédié sur ConnectBanque.com le comparateur de services bancaires.
Toutefois, si vous souhaitez diversifier votre portefeuille, il est conseillé de vous tourner vers la gestion pilotée. Vous pouvez alors faire appel à un expert qui saura vous orienter vers les produits les mieux adaptés à votre situation. Cette solution présente cependant un coût, il est donc important de consulter un comparateur de PER pour choisir les frais les plus compétitifs afin de ne pas alourdir votre investissement.
Quel montant pour alimenter un PER ?
Il existe de multiples façons de financer un régime de retraite :
Les versements volontaires
Le souscripteur d’un PER peut choisir volontairement le montant et la fréquence de ses apports de fonds personnels. Cependant, pour un PER individuel, il est conseillé de procéder à des versements réguliers afin de bénéficier d’une exonération fiscale en cas de décès prématuré. Dans le cas contraire, le capital non liquidé sera reversé aux bénéficiaires désignés, sans bénéficier de cette exonération.
Les versements obligatoires
Les versements obligatoires sont uniquement applicables aux salariés ayant entre 0 et 3 mois d’ancienneté lors de la création d’un Plan d’Epargne d’Entreprise Obligatoire, avec l’accord des représentants des salariés. Ces versements sont partagés entre l’employeur et le salarié et le montant imposé au salarié est déductible de leur rémunération imposable, à hauteur de 8 % de leur rémunération annuelle brute, et jamais plus que 8 fois le PASS (Plafond Annuel de la Sécurité Sociale), à savoir 329 088 € en 2022. Les versements obligatoires ne sont jamais imposés sur un PER individuel.
Les épargnants peuvent effectuer des versements issus de l’épargne salariale, qui comprennent :
- les primes d’intéressement,
- les primes de participation,
- l’abondement de l’entreprise,
- l’épargne jours.
Ces sommes sont versées par l’employeur et investies sur le Plan Epargne Retraite (PER) en fonction du choix de l’employé.
L’abondement
L’abondement consiste en des versements volontaires faits par l’employeur sur le PER d’entreprise de ses salariés, pouvant prendre la forme d’une prime annuelle allant à l’épargne. Ces montants s’ajoutent au plafond de déductibilité.