Etude signée Public Health England : la cigarette électronique est 95 % moins nocive que le tabac

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Inventée au début des années 2000, la cigarette électronique reste encore aujourd’hui un sujet polémique qui anime les débats, notamment au sujet de sa place dans l’arsenal de lutte contre le tabagisme, un problème de santé publique dans la majorité des pays de la planète. Depuis la seconde moitié des années 2010, la communauté scientifique a multiplié les études sur le ratio bénéfices – risques de la cigarette électronique en comparaison avec le tabac. Le dernier travail de recherche piloté par Public Health England (PHE) est sans doute le plus ambitieux en la matière.

 

La cigarette électronique : du sevrage à la prévention des cancers

Le Royaume-Uni compte environ 7 millions de fumeurs, ce qui représente un peu plus de 14 % de la population. Bien que cette proportion reste élevée, le pays reste l’un des meilleurs élèves en la matière, puisque le tabagisme recule de manière continue depuis 2011. Il faut dire que les autorités sanitaires britanniques multiplient les mesures innovantes pour aider les fumeurs à décrocher et vaincre leur addiction à la nicotine. Par exemple, les patients des services des urgences des hôpitaux de Londres, Leicester et Edimbourg se voient offrir des dispositifs de vapotage (cigarette électronique et e-liquides) gratuitement pour les accompagner dans leur sevrage tabagique. Selon le NHS, cette initiative a déjà permis à 50 000 Britanniques de décrocher.

Si la cigarette électronique bénéficie de l’engouement des autorités sanitaires britanniques, c’est qu’elle a fait ses preuves depuis plusieurs années. En effet, selon Public Health England, équivalent de Santé Publique France, l’e-cigarette accompagne chaque année plus de 500 000 fumeurs britanniques sur le chemin du sevrage tabagique. Mieux : la cigarette électronique s’impose progressivement comme un outil de lutte contre le cancer. « Aider les fumeurs à cesser de fumer et les jeunes à ne pas commencer est une priorité en matière de prévention du cancer. Donc si les cigarettes électroniques peuvent aider les individus à arrêter de fumer, cela intéresse les chercheurs sur le cancer », explique le Professeur K. Baud de l’Institut Britannique de Recherche sur le Cancer.

 

La cigarette électronique serait 95 % moins nocive que la cigarette à tabac

A l’origine de l’engouement pour le vapotage, une étude pilotée par Public Health England (PHE) qui a estimé que la cigarette électronique était jusqu’à 95 % moins nocive que la cigarette à tabac. En effet, et au regard de leurs compositions chimiques respectives, la cigarette électronique épargne au vapoteur les nombreuses substances chimiques toxiques et potentiellement cancérigènes qui résultent de la combustion du tabac comme le goudron et le monoxyde de carbone.

Pour illustrer les résultats de cette étude, Public Health England a réalisé une série de spots vidéo où l’on voir la quantité de goudron noir collant qui s’accumule dans les poumons des fumeurs, là où le vapotage ne libère qu’une trace de résidu pour la même quantité de nicotine inhalée. « Nous devons rassurer les fumeurs sur le fait que passer à la cigarette électronique est beaucoup moins nocif que le tabac. Cette démonstration met en évidence les dommages dévastateurs causés par chaque cigarette et aide les fumeurs à comprendre que le vapotage ne représente qu’une fraction du risque », a notamment expliqué le professeur Jon Newton, directeur de la santé à Public Health England.

 

Quid de la cigarette électronique en France ?

Bien que les autorités sanitaires françaises soient encore sur la réserve, les communications se multiplient en faveur de l’intégration de la cigarette électronique dans les dispositifs de lutte contre le tabagisme avec l’encadrement du corps médical. Ainsi, selon Santé Publique France, la cigarette électronique aurait permis à quelque 700 000 fumeurs français de décrocher entre 2012 et 2019. De plus l’Académie nationale de Médecine prône une approche du « moindre mal », arguant que le vapotage reste beaucoup moins nocif que le tabac au regard des compositions chimiques respectives des e-liquides et du tabac consumé. Enfin, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a mis au point une base de données ouverte et accessible à tous recensant les produits de vapotage autorisés à la vente en France pour apporter une information claire et fiable aux consommateurs.

Vous souhaitez activer le levier du vapotage pour vaincre votre addiction à la nicotine ? Votre médecin traitant ou tabacologue peut vous accompagner dans cette démarche. Rendez-vous sur https://www.vapoclope.fr/871-cigarette-electronique-eleaf pour vous procurer le dispositif de vapotage qu’il vous faut.

Julien B.
Julien B.
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