Lancer votre site internet : les éléments essentiels à connaître

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Maintenant que le digital fait partie intégrante de notre quotidien et a radicalement modifié le comportement des consommateurs, avoir un site internet n’est plus un luxe pour les entreprises, mais un minimum vital. Cependant, avant d’en posséder un à son image, il y a bon nombre d’éléments à connaître absolument, étant donné que la création d’un site web ne peut pas laisser place à l’improvisation. Découvrons ensemble ces différents points.

Création de site internet : comment choisir son nom de domaine ?

La création d’un site internet, quel qu’il soit, est une excellente initiative. Mais encore faut-il partir du bon pied pour que cela puisse aboutir. Après avoir analysé le marché, identifié vos cibles, défini votre budget et élaboré un business plan, vous aurez à choisir un nom de domaine. Ce dernier est l’équivalent de l’adresse postale de votre site web du fait qu’il permet aux internautes de l’identifier dans l’immensité de la toile. Au vu de son importance, son choix doit être fait avec le plus grand soin et être stratégique.

Un nom de domaine se compose notamment d’un préfixe « www », d’un nom du domaine qui est lui-même composé d’une chaîne de caractère, et d’une extension (par exemple .com, .fr, .net, .org). En voici quelques exemples : www.mon-site-web.fr, www.site-vitrine.fr, www.siteweb.net…

Plus qu’une simple adresse internet, un nom de domaine est un élément important de votre image de marque vous permettant de vous ancrer dans la mémoire des internautes. Ainsi, pour en choisir un bon, voici quelques règles à bien retenir :

  • Un nom de domaine doit être le plus bref possible pour que les internautes puissent le retenir après leur première visite
  • Il doit être en lien avec votre domaine d’activités
  • Il doit être unique et ne doit en aucun cas ressembler à celui d’autres sites internet
  • Il ne doit pas être déjà utilisé ailleurs
  • Si la compagnie se situe en France, il peut être pertinent d’opter pour l’extension « .fr ». En revanche, si celle-ci doit se développer à l’international, autant privilégier l’extension « .com ».

Maintenant que vous avez une idée précise sur votre future adresse internet, il y a lieu de vérifier sa disponibilité en vous appuyant sur une plateforme en ligne dédiée. Le but étant de vous assurer qu’elle ne soit pas déjà réservée par une autre entreprise. Si c’est le cas, réservez votre nom de domaine directement depuis le même site web.

choisir son nom de domaine

Comment héberger son site internet ?

Le choix du mode d’hébergement est l’une des étapes cruciales jalonnant le processus de lancement d’un site web. La raison est qu’héberger un site web, c’est donner une résidence à son contenu pour que celui-ci puisse être accessible en tout temps et de façon récurrente sur le web. Chaque fois qu’un internaute tape votre nom de domaine, l’hébergeur s’assurera de faire les connexions entre ses paramètres et l’adresse internet du site pour que celui-ci démarre instantanément.

Bien qu’il vous soit possible d’héberger localement votre site web avec vos serveurs personnels, pour des raisons de sécurité et de performance, il apparaît plus opportun d’opter pour l’hébergement externalisé. Cela consiste à faire héberger le contenu de votre site web par un fournisseur d’hébergement.

En faisant héberger votre site web, plusieurs formes s’offrent à vous.

L’hébergement mutualisé

D’abord, il y a l’hébergement mutualisé. En optant pour cette option, vous partagez le même serveur avec d’autres entreprises. Étant donné qu’elle implique une utilisation restreinte du matériel informatique, elle s’adresse particulièrement à tous ceux qui s’apprêtent à faire leurs premiers pas sur le web en créant un site ou un blog qui cible une quantité de visiteurs relativement restreinte ou calculable.

L’hébergement dédié et l’hébergement VPS

Si vous désirez disposer d’un serveur pour vous tout seul, vous pouvez alors orienter votre choix vers l’hébergement dédié ou l’hébergement VPS (Virtual Private Server). Attention cependant, car ces deux types d’hébergement sont plus coûteux que l’hébergement mutualisé et ne sont à privilégier que si vous avez un site évolutif à fort trafic nécessitant des ressources importantes.

L’hébergement cloud

Un fournisseur d’hébergement peut également vous proposer l’hébergement cloud. Contrairement à l’hébergement traditionnel, cette option n’est pas déployée sur un serveur unique, mais sur un réseau de serveurs cloud virtuels et physiques connectés. Garantissant souplesse, polyvalence et évolutivité, l’hébergement Cloud est sans doute l’option la plus chère, c’est pourquoi elle se destine particulièrement aux grosses structures disposant d’un site à très fort trafic.

Au cas où vous auriez du mal à sélectionner la formule qui vous convient, un fournisseur d’hébergement peut vous orienter dans votre choix à travers différentes formules, par exemple l’hébergement perso (pour débuter sur le web), l’hébergement professionnel (pour les sites web professionnels), l’hébergement performance (pour les projets multisites et des e-boutiques), Cloud Web (pour des projets de développement web)… Selon vos besoins, ces formules peuvent inclure une pré-installation d’un module CMS (WordPress, PrestaShop, Drupal ou Joomla!).

hébergement web

Qu’en est-il du choix du système de gestion de contenu (CMS) ?

Par CMS (Content Management System) ou système de gestion de contenu, on entend un outil qui permet de concevoir, de gérer et mettre à jour le contenu d’un site web de façon simplifiée et dynamique. Proposé indépendamment ou pré-installé sur votre hébergement web, il peut être manipulé sans connaissance informatique particulière.

Opter pour une telle application, c’est administrer et mettre à jour en toute simplicité ses contenus, donner une image dynamique de son activité, faire bondir la visibilité de son site web, se permettre de se conformer en permanence aux besoins des clients, améliorer le référencement du site sur les moteurs de recherche…

On en distingue deux familles, à savoir celle des CMS Open Sources et celle des CMS privés, aussi connus sous le nom de CMS Maison.

La première catégorie regroupe les CMS libres d’exploitation et qui bénéficient d’une communauté exponentielle : WordPress, Drupal, Joomla!, PrestaShop entre autres. Leur avantage réside principalement dans la liberté de modifications du code source qu’il fait profiter à ses utilisateurs. Ils permettent alors à ces derniers d’améliorer à volonté leur site web, mais aussi de développer de nouvelles fonctionnalités pouvant s’ajouter au CMS en place.

Quant à la seconde, celle-ci englobe les CMS développés à des fins personnelles, soit par une agence, soit par un particulier. S’utilisant à circuit fermé, ces outils sont à éviter si vous êtes toujours amené à faire évoluer votre site. La raison est qu’à chaque fois que vous désirez mettre à jour votre site internet, vous serez contraint de consulter préalablement le créateur du CMS afin de lui transmettre votre demande. De plus, cela génère des frais supplémentaires.

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Julien B.
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