Lyon, une ville aux œuvres architecturales avant-gardistes 

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Lyon est la deuxième plus grande ville de France. Au-delà de sa gastronomie, Lyon est une ville en avance sur son temps. Dominée par deux collines entre lesquelles s’étend le vieux Lyon, cette ville est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Lyon est surtout caractérisée par les œuvres architecturales que vous ne trouverez nulle part ailleurs dans les autres grandes villes de France. Voici le top trois des œuvres architecturales qui font dire de la ville de Lyon qu’elle est très en avance sur son temps. 

Le musée des confluences

L’ancienne capitale de la Gaule est en pleine mutation. En empruntant l’un des innombrables ponts qui traversent le Rhône, on rejoint l’un des édifices les plus controversés du pays. Lyon avait de grands projets pour la zone de confluence entre le Rhône et la Saône. Et le résultat est exceptionnel : le musée des confluences. Il s’agit d’un musée scientifique futuriste fait de béton, de verre et d’acier. Tout n’est que forme géométrique et fragmentaire. Un édifice déconcertant entre vaisseau spatial et construction imaginaire. Le musée est l’un des plus beaux sites de construction à la beauté très singulière. En effet, plusieurs éléments dynamiques viennent s’y rencontrer, d’une part le trafic routier rapide, d’autre part les longs cours d’eau qui à l’extrémité de ce point de confluence créent des remous. Ce tourbillon et cette dynamique sont retrouvés dans le pilier qui soutient le cristal en verre, sa forme est à l’image de cette convergence des choses. C’est la ville de l’architecture. C’est pourquoi faire appel à un architecte Lyonnais, c’est opter pour des œuvres singulières qui ne laisseront pas indifférentes. 

Le couvent Saint-Marie-de-la-Tourette

À Eveux-sur-L’Arbresle se trouve l’un des édifices les plus radicaux au monde : le couvent Saint-Marie-de-la-Tourette. Il fut édifié par l’architecte Charles-Edouard Jeanneret-Gris alias Le Corbusier. En 1952, un frère dominicain charge l’architecte de concevoir une maison du silence pour leur ordre. Tel un rocher solitaire, le couvent se dresse aujourd’hui au cœur d’un paysage sauvage avec une vue sur la vallée. Même si la crise de l’Église catholique et les révoltes étudiantes ébranlèrent l’ordre, l’architecture et les objectifs spirituels de l’ordre n’ont cessé de se marier à merveille jusqu’à aujourd’hui à commencer par l’entrée toute en sobriété, transition entre l’intérieur et l’extérieur, le public le privé, le profane et le religieux. Le monastère se compose de quatre ailes : trois hébergent le couvent en forme de C et la quatrième aile héberge l’Église. Elles embrassent le cloître au centre qui est traversé par des galeries en forme de croix désaxées qui constituent le chemin le plus court entre les ailes. La façade principale a été conçue par l’architecte Iannis Xenakis, collaborateur du Corbusier. Les baies vitrées ont été composées selon des critères rythmiques, il en résulte un éclairage insolite à l’intérieur et une façade irrégulière à l’extérieur. 

Le cube orange 

Le cube est un objet, un bloc dont la vue d’une façade fait aisément comprendre la forme. Mais le cube orange est accompagné d’un évidement à forme sphérique. Cet évidement sphérique s’ouvre sur la Saône et est articulé avec une grande ouverture en plafond du bâtiment qu’on ne voit pas. Cet évidement permet également d’avoir de la lumière zénithale. Mieux, le bâtiment est conçu de telle façon à permettre d’avoir des balcons sur chaque plateau de bureaux. L’œuvre est d’une prouesse technique très en avance sur son temps. Ce ne sont là que quelques prouesses architecturales de la ville de Lyon.

Image de Julien B.
Julien B.
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