Les différents masques de protection respiratoire : notre guide complet

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La pandémie de Covid-19 a mis en lumière l’importance des masques de protection respiratoire pour lutter contre la propagation de la maladie. Quels sont les différents types de masque ? Protègent-t-ils le porteur du masque ou ses interlocuteurs ? Pour quels usages sont-ils adaptés ? Comment les utiliser et qui est concerné ? Est-ce qu’il faudra porter un masque même après la fin du confinement ? Toutes nos réponses à vos questions.

Les masques chirurgicaux classiques

Ces masques sont des masques anti-projections : le but du masque chirurgical jetable est d’éviter que son porteur ne projette des sécrétions ou de la salive lorsqu’il expire ou qu’il parle. Ils doivent être portés par les personnes contagieuses ou susceptibles de l’être lorsqu’elles sont en contact avec d’autres personnes, protégeant ainsi leurs interlocuteurs (famille, soignants…).

Ces masques sont jetables et doivent d’ailleurs être jetés dès qu’ils sont mouillés. Il est recommandé de les emballer avant de les jeter. Ils peuvent être jetés avec les ordures ménagères, il n’y a pas de protocole de traitement particulier des masques chirurgicaux usagés. En revanche, en ce qui concerne le masque chirurgical jetable, il faut se laver soigneusement les mains après les avoir mis et retirés. Ces masques sont disponibles en pharmacie, sur prescription médicale, mais restent aujourd’hui très difficiles à trouver, au regard de la pénurie qui touche actuellement la France.

Les masques spécialisés de type FFP2 et FFP3

Ces masques sont plus sophistiqués que les masques chirurgicaux. Dotés d’un dispositif filtrant, ils ont pour objectif de protéger le porteur du masque contre les risques liés à l’inhalation. Le porteur est protégé des agents infectieux aéroportés aussi bien que des gouttelettes émises par un individu contagieux.

Il n’est pas recommandé de porter le masque chirurgical FFP2 plus de trois ou quatre heures selon les fabricants, de par la pression exercée sur le visage notamment. En revanche, leur efficacité peut aller de trois à huit heures. Ces masques ne doivent plus être touchés après avoir été installés et doivent être changés s’ils sont mouillés. Ces masques sont fortement recommandés pour les personnels soignants exposés aux malades contagieux.

Les masques à faire soi-même

De nombreux tutoriels ont émergé sur les réseaux sociaux concernant la fabrication de masques de protection respiratoire à fabriquer soi-même, en tissu. S’ils présentent l’avantage d’être lavables et donc réutilisables, ainsi que d’être particulièrement faciles et rapides à réaliser (contrairement aux masques chirurgicaux et a fortiori aux masques FFP2 et FFP3), ces masques ne sont pas des dispositifs médicaux et ne doivent en aucun cas être considérés comme tels.

En revanche, ils peuvent être portés quelques heures pour minimiser les risques de transmission. La réalisation de ces masques nécessite des chutes de coton pour la doublure et l’extérieur, ainsi que du molleton ou de la polaire à mettre entre les deux couches de coton. Un élastique autour permettra de le porter. Ces masques peuvent être lavés quotidiennement, autant que de besoin.

Selon l’usage que l’on en a, le critère principal étant l’exposition à des personnes malades ou son propre état de santé, ces masques permettront de protéger son porteur ou les autres et de freiner la transmission des maladies dont les agents pathogènes sont aéroportés ou transmis via les gouttelettes de salive.

Julien B.
Julien B.
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